Le Festival du Film Saoudien inaugure sa 11e édition entre hommages, premières mondiales et tapis rouge étoilé
Éclats de cinéma à Dhahran
Sous les projecteurs du Centre culturel Ithra à Dhahran, la 11e édition du Festival du Film Saoudien a levé le rideau avec éclat. Organisé par l’Association du cinéma en partenariat avec le Centre mondial du roi Abdulaziz et soutenu par la Commission du film, le festival s’ouvre cette année sous la devise poétique « Des histoires à voir et à raconter ».
Le tapis rouge s’est paré d’élégance grâce à la présence de nombreuses figures du cinéma saoudien et arabe. Parmi les invités, l’actrice et mannequin Mila Al Zahrani, l’artiste Aisha Kay – également maîtresse de cérémonie –, ainsi que les comédiennes Nermin Mohsen, Maryam Abdelrahman, Reem Rahma, et la rayonnante Nour Al Khadra. Des artistes tels que Hiba Al Hussein, Reem Safia, Fayçal Al Doukhi, Naïf Al Bahr et Ibrahim Al Hasaoui, ont également illuminé la soirée.
Ce dernier, icône du théâtre, de la télévision et du cinéma saoudien, a reçu un hommage émouvant pour une carrière s’étalant sur plus de quarante ans. À son actif, des œuvres marquantes comme Watir Al Rouh, Al Masafa Sifr (Distance Zéro) ou encore Hajan, véritables jalons d’un parcours artistique riche et respecté.
La cérémonie s’est conclue sur la projection du film Sawar du réalisateur Osama Al Khariji, inspiré d’un fait divers survenu en 2003 dans la ville de Najran. L’histoire poignante relate l’échange accidentel de deux nouveau-nés à la maternité, une erreur révélée quatre ans plus tard, bouleversant à jamais le destin de deux familles. Le réalisateur, déjà primé lors de la première édition du festival, a ému le public en brandissant son trophée de l’époque, tout en exprimant l’espoir de repartir cette année encore avec une récompense.
Le festival se poursuit jusqu’au 23 avril avec un programme dense et international :
- 68 films venus d’Arabie saoudite, du Golfe, du monde arabe et d’ailleurs
- 12 premières mondiales
- 131 événements dont 36 projections saoudiennes et 12 en provenance du Golfe
- 4 conférences culturelles, 4 masterclasses, 3 séances de signature de l’Encyclopédie saoudienne du cinéma
- 22 projets présentés au marché de la production, 5 compétitions officielles, 2 laboratoires de scénario
À noter également, une belle ouverture vers le monde avec des partenariats internationaux permettant la projection de courts-métrages japonais et français.
Avec cette édition ambitieuse, le Festival du Film Saoudien confirme son rôle de tremplin pour les talents émergents et de vitrine culturelle majeure dans le paysage cinématographique régional et international.
