Les BD sur la Seconde Guerre mondiale, un engouement qui ne faiblit pas
La bande dessinée historique connaît un véritable âge d’or en France, et les albums consacrés à la Seconde Guerre mondiale s’arrachent en librairie. À l’approche du 80e anniversaire de la fin du conflit, ce genre s’impose comme un incontournable du neuvième art, rivalisant avec les poids lourds du secteur.
Chaque semaine, de nouveaux titres viennent enrichir un marché déjà florissant. Des ouvrages comme Madeleine résistante de JD Morvan et Dominique Bertail, Deux filles nues de Luz ou encore Adieu Birkenau ont conquis un large public, dépassant les dizaines, voire centaines de milliers d’exemplaires vendus. La saga Il était une fois en France, qui retrace le parcours complexe d’un collabo devenu héros, s’est même écoulée à plus d’un million d’exemplaires.
Les libraires sont unanimes : la demande est constante. Un engouement qui ne se dément pas, porté par des récits immersifs et une volonté de transmission historique.
Si la Seconde Guerre mondiale fascine encore, c’est aussi parce que la bande dessinée permet une approche sensible et pédagogique. Grâce au dessin, les lecteurs entrent en résonance avec des destins souvent oubliés, qu’il s’agisse des enfants de la Résistance, des survivants des camps ou encore des figures anonymes de l’Histoire.
Cet appétit pour la mémoire s’inscrit également dans un contexte de disparition des derniers témoins directs. Un devoir de mémoire essentiel face aux résonances contemporaines de ces récits.
Entre thrillers haletants, récits intimes et plongées dans l’Histoire, les BD sur la Seconde Guerre mondiale continueront, sans nul doute, de marquer le paysage éditorial français.