Sinners : l’horreur peut-elle faire danser la liberté ?

Flash
Lecture de 2 min

« Sinners » : au son du blues, le réalisateur de « Black Panther » revisite le combat pour la liberté des Afro-Américains

Ryan Coogler, cinéaste engagé révélé par Black Panther et Creed, s’empare du film d’horreur pour interroger l’histoire afro-américaine. Avec Sinners, en salle depuis le 16 avril, il signe une œuvre dense et musicale où le blues devient un cri de résistance.

Nous sommes en 1932, dans le sud ségrégationniste des États-Unis. Deux frères jumeaux (Michael B. Jordan, dans un double rôle) reviennent sur leurs terres natales pour ouvrir un club de jazz. Mais la nuit inaugurale vire au cauchemar. Entre huis clos étouffant, possession surnaturelle et affrontement avec un vampire charismatique (Jack O’Connell), le récit prend une tournure aussi symbolique que viscérale.

"Sinners" : au son du blues

Coogler mêle l’horreur, la comédie musicale et une forte charge politique pour donner chair à un passé hanté par l’oppression. La révélation Miles Caton, bouleversant bluesman, incarne à lui seul l’âme musicale d’un peuple en lutte. La mise en scène, tournée en 65 mm, rend hommage à la pellicule autant qu’à la mémoire.

Plus qu’un divertissement horrifique, Sinners est un film manifeste : il interroge la place de l’art face à la violence historique et contemporaine, convoquant les fantômes pour mieux faire entendre les vivants.

Durée : 2h17 – Genre : Drame, Horreur – Distribution : Warner BrosAvec : Michael B. Jordan, Miles Caton, Jack O’Connell…

Lire aussi
Flash
Partager cet article
Suivre :
Souffle inédit est inscrit à la Bibliothèque nationale de France sous le numéro ISSN 2739-879X.
Laisser un commentaire