« La Maison Dorée » (Ennafoura) de Salma Baccar bientôt en salles

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La Maison dorée ( Ennafoura) de Salma Baccar sortira en salles, le 15 janvier 2025, signe un nouvel événement majeur pour le cinéma tunisien

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« La Maison Dorée » (Ennafoura) de Salma Baccar – Une plongée dans la Tunisie de l’après-révolution

Le cinéma tunisien s’apprête à vivre un moment marquant avec la sortie en salles, le 15 janvier 2025, de « La Maison Dorée » (Ennafoura), le dernier film de Salma Baccar.

Connue pour ses œuvres engagées et ses portraits sensibles de la société tunisienne, la réalisatrice revient avec un drame sociopolitique qui promet d’être un événement culturel incontournable.

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LA MAISON DOREE DE SALMA BACCAR
« La Maison Dorée » nous plonge en 2013, au cœur d’une Tunisie encore agitée par les secousses de la révolution de 2011. Le film, co-écrit par Amna Remili, prend place durant l’été 2013, peu après l’assassinat du martyr Mohamed Brahmi, qui a déclenché le sit-in « Arrahil » (signifiant « Dégagez).
Dans ce contexte effervescent, trois femmes, cherchant à échapper à leur passé, se rencontrent dans un hôtel de la ville. Ensemble, elles décident de rejoindre le sit-in, mêlant leurs expériences personnelles à l’histoire en marche du pays et aux bouleversements politiques et sociaux qui le façonnent.
Pour porter ce projet ambitieux, Salma Baccar s’est entourée d’une équipe artistique de haut niveau. Le casting réunit notamment Rim Riahi, Amira Derouiche, Khaled Houissa et Ali Bennour.

Au-delà de l’aspect politique, « La Maison Dorée » met en lumière les luttes et les résiliences des femmes tunisiennes face aux défis post-révolutionnaires. Ce thème, cher à Salma Baccar, résonne particulièrement dans un contexte où les voix féminines continuent de jouer un rôle central dans la société tunisienne contemporaine.

Présenté en avant-première lors des Journées Cinématographiques de Carthage en 2024, « La Maison Dorée » a suscité l’enthousiasme des critiques et du public. Sa sortie coïncide avec la célébration de la Fête de la Révolution en Tunisie, renforçant ainsi sa dimension symbolique. Le film sera projeté dans plusieurs salles de Tunis et devrait rapidement s’étendre à d’autres régions du pays.

La réalisatrice 

Salma Baccar est une pionnière du cinéma tunisien, à la fois réalisatrice, productrice et femme politique. Née en 1945 à Tunis, elle s’impose comme l’une des premières femmes cinéastes du pays, marquant de son empreinte un univers longtemps dominé par les hommes. Diplômée de l’Institut de cinéma de Paris, elle se fait remarquer dès son premier long-métrage, Fatma 75 (1975), considéré comme le premier film féministe tunisien, qui retrace l’histoire de la condition des femmes en Tunisie et fut longtemps censuré. Elle poursuit son parcours avec des œuvres engagées comme La Danse du feu (1995) et El Jaïda (2017), qui explorent la mémoire, l’identité et les luttes féminines. Parallèlement à sa carrière artistique, Salma Baccar s’illustre en politique après la révolution de 2011, devenant membre de l’Assemblée constituante. Elle incarne ainsi une figure majeure de la culture et de l’émancipation féminine en Tunisie.

Avec « La Maison Dorée », Salma Baccar confirme son statut de pionnière du cinéma tunisien. Après des films tels que « Fatma 75 » et « El Jaida », elle continue d’explorer des thèmes complexes avec une sensibilité unique. Ce nouvel opus promet d’inscrire son nom parmi les grandes figures du septième art en Tunisie et au-delà.

Ne manquez pas ce rendez-vous cinématographique exceptionnel qui s’annonce déjà comme un jalon dans l’histoire du cinéma tunisien.
Rendez-vous le 15 janvier 2025 dans les salles obscures pour découvrir « La Maison Dorée » !

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Souffle inédit est inscrit à la Bibliothèque nationale de France sous le numéro ISSN 2739-879X.
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