David Hockney 25 : l’événement majeur du printemps à la Fondation Louis Vuitton Paris
Peu d’expositions peuvent se targuer d’embrasser soixante-dix ans de création avec autant d’ampleur. Du 9 avril au 31 août 2025, la Fondation Louis Vuitton consacre l’intégralité de ses espaces à David Hockney 25, rétrospective exceptionnelle du peintre britannique, maître du renouvellement et chantre de la couleur.
L’exposition
C’est un véritable voyage à travers les paysages de l’Angleterre, de la Californie et de la mémoire artistique européenne que propose la Fondation Louis Vuitton à partir du 9 avril. Avec David Hockney 25, l’institution parisienne frappe fort : plus de 400 œuvres, couvrant sept décennies de création, investissent ses onze galeries. Une présentation d’une richesse inédite, conçue en étroite collaboration avec l’artiste lui-même, qui s’est personnellement impliqué dans chaque étape du parcours.
« C’est la plus grande exposition que j’aie jamais eue », déclare Hockney. Et pour cause. Aux côtés de toiles iconiques comme A Bigger Splash (1967) ou Portrait of an Artist (Pool with Two Figures) (1972), le visiteur découvrira ses explorations récentes, entre portraits réalisés à l’iPad, paysages normands vaporeux et expérimentations immersives alliant peinture, vidéo et musique.
Le parcours s’ouvre sur ses débuts à Bradford dans les années 1950, puis à Londres et en Californie, où la lumière éclatante et les piscines cristallines deviennent son vocabulaire pictural. Suivent les années de maturité, marquées par une passion croissante pour la nature, de l’immensité du Bigger Grand Canyon (1998) à la délicatesse des aubépines du Yorkshire (May Blossom on the Roman Road, 2009).
Les vingt-cinq dernières années occupent le cœur de l’exposition, révélant un artiste toujours en mouvement, explorant les saisons, les visages et les technologies avec un même émerveillement. On y retrouve notamment l’impressionnant Bigger Trees near Warter (2007), peinture monumentale prêtée par la Tate, et une série de portraits réalisés sur iPad, insérés dans des cadres classiques, où les fleurs deviennent autant de miroirs numériques.
Le premier étage se déploie comme un hommage à la Normandie, terre d’inspiration et de renaissance pour Hockney, avec la série 220 for 2020 et des toiles au ciel vibrant, qui rappellent la touche de Van Gogh. Plus loin, La Grande Cour (2019), composée de vingt-quatre dessins à l’encre, fait subtilement écho à la Tapisserie de Bayeux.
L’exposition culmine dans une galerie-atelier transformée en salle de danse et de musique, avant de plonger dans un univers plus intime et énigmatique. Les dernières œuvres londoniennes, inspirées par Munch et Blake, y dévoilent une nouvelle facette de l’artiste : cosmique, introspective, presque mystique.
Commissariat : Suzanne Pagé, directrice artistique de la Fondation Louis Vuitton, Sir Norman Rosenthal, François Michaud, en collaboration étroite avec Jean-Pierre Gonçalves de Lima et Jonathan Wilkinson.
À ne pas manquer :
La galerie 10, où Hockney revisite ses créations scéniques pour l’opéra dans une installation immersive signée Studio 59 – un hommage vibrant à l’art total.
Agenda
Du 9 avril au 31 août 2025
Fondation Louis Vuitton, Paris 16e
Réservation recommandée
Pourquoi y aller ?
Parce que Hockney est bien plus qu’un peintre de piscines : il est un virtuose de l’image, un explorateur insatiable, un monument vivant de l’art contemporain. Et cette exposition, la plus grande jamais organisée autour de son œuvre, est tout simplement immanquable.
