La bande-annonce d’Ella McCay, nouvelle comédie dramatique de James L. Brooks avec Emma Mackey et Jamie Lee Curtis, promet une immersion sensible dans les tourments d’une femme en quête d’équilibre entre politique, famille et identité.
Emma Mackey, Jamie Lee Curtis et une comédie existentielle : que nous promet la bande-annonce d’Ella McCay ?
Ella McCay, le nouveau film écrit et réalisé par James L. Brooks, promet une rencontre entre générations à la fois savoureuse et pleine d’émotion. Attendu dans les cinémas français le 4 février 2026, ce film des studios 20th Century se dévoile avec une première bande-annonce qui mêle humour, tendresse et un certain désordre familial, sous la direction d’Emma Mackey, Jamie Lee Curtis et Woody Harrelson.
Ella McCay, entre émotions et responsabilités, trace le portrait d’une jeune femme pleine d’idéaux et d’ambition, nouvellement élue gouverneure, confrontée aux tensions d’une vie publique épuisante et d’une sphère privée perturbée. Incarnée par Emma Mackey, révélée par Sex Education et remarquée dans Emily, Ella est une héroïne moderne que l’histoire présente avec affection : la voix off de Julie Kavner – l’inoubliable Marge Simpson – avoue d’emblée qu’elle l’« adore », instaurant une atmosphère à la fois familière et bienveillante.
Mais la vie d’Ella est loin d’être tranquille. Sa tante Helen, interprétée par Jamie Lee Curtis, l’accompagne avec force et un certain piquant dans ses déboires personnels et politiques. La bande-annonce se concentre sur leurs échanges, parfois poignants, parfois très drôles, jusqu’à une scène cathartique de cris partagés qui, malgré leur absurdité, résonnent comme un moyen de se libérer face au poids des obligations.
Woody Harrelson joue le rôle du père d’Ella, une figure absente qui réapparaît au mauvais moment, ravivant les blessures et les tensions. « Eddie, tu m’avais promis de ne plus être toi-même », lance Helen dans une réplique acide à l’ironie mordante, soulignant les faux pas d’un père aussi maladroit qu’émouvant.
Le film s’annonce comme une comédie dramatique d’une grande justesse, fidèle au style de James L. Brooks, un maître dans l’art de saisir les contradictions de la nature humaine (Tendres Passions, Broadcast News). Récompensé par trois Oscars et un Emmy Award, Brooks retrouve ici un casting intergénérationnel exceptionnel, où figurent également Jack Lowden, Kumail Nanjiani, Ayo Edebiri, Rebecca Hall, Becky Ann Baker et Albert Brooks.
Au-delà des promesses narratives, la mise en scène semble privilégier l’intime et l’absurde, dans un récit choral sur les liens familiaux, les rôles sociaux et les cris que l’on retient – jusqu’à ce qu’ils explosent. Emma Mackey, dans ce rôle de femme politique tiraillée entre fidélités privées et exigences publiques, s’annonce d’une sincérité bouleversante.
En résumé, Ella McCay dresse le portrait d’une époque où l’on survit à ceux que l’on aime autant qu’on les chéri, et où le pouvoir ne se mesure pas seulement à l’éloquence, mais parfois à la capacité de crier, de pleurer… ou de rire.