Avec Tu m’as roulé, Lotti poursuit la mue amorcée ces derniers mois : une pop plus organique, taillée dans la fragilité comme dans la détermination. Un titre où la désillusion devient moteur, révélant une artiste en pleine affirmation.
« Tu m’as roulé » : Lotti signe une confession intime et résolue, nouveau jalon d’une artiste en métamorphose
Lotti : « Tu m’as roulé » Deuxième extrait de son nouvel EP – sortie du titre le 28 novembre
Lotti revient avec Tu m’as roulé, un morceau qui porte la trace d’une histoire personnelle qu’elle choisit désormais d’éclairer plutôt que de dissimuler. Après un premier EP, Dalva (2021), qui l’avait menée aux Inouïs du Printemps de Bourges, puis Braise (2024), album qui l’a propulsée sur les scènes du MaMa Festival et sur de nombreuses premières parties (Chilla, Bigflo & Oli, Luv Resval), l’artiste ouvre un nouveau cycle où son écriture se fait plus directe, plus assumée, sans perdre sa délicatesse.
Une balade qui sonne comme un réveil
Dans Tu m’as roulé, Lotti semble s’être fait une promesse irrévocable : celle de ne plus se laisser égarer par les mirages affectifs. La chanson déploie une balade aux textures sensibles : violons en clair-obscur, synthés enveloppants, voix retenue mais déterminée. On y perçoit la transition d’un cœur en convalescence, conscient de la part d’ombre qui se cache parfois derrière les déclarations les plus séduisantes.
Lotti transforme ainsi une désillusion intime en un geste musical limpide, presque apaisé, où la lucidité devient une forme de reconquête.
Un nouveau chapitre, entre pop alternative et héritage hybride
Le projet artistique de Lotti prend racine au Havre, entre le béton brut et les vagues, un cadre dont elle garde la tension et la vibration. Longtemps nourrie par un mélange de pop/rock adolescent, de hip-hop mélancolique et de sonorités hybrides – entre trap, guitares saturées et synthés – la musicienne poursuit en 2025 une mutation vers une pop plus organique, sophistiquée et nonchalante.
Ses influences assumées — Frank Ocean, Rihanna (period Anti), Raye — irriguent un univers qui reste profondément personnel, porté par un phrasé lancinant et des textes sensibles qui constituent sa signature.
Cette année marque une consolidation : entourée de ses deux compositeurs de toujours, Lù et Izas, Lotti affine une esthétique indie-pop où se mêlent ironie douce, mélancolie solaire et refrains discrets mais entêtants. Atterrissage, premier extrait de l’EP à venir, révélait déjà une orientation pop/rock. Tu m’as roulé en confirme la trajectoire, ajoutant une dimension plus intime, presque confidentielle.
Une artiste qui avance à pas sûrs
Lotti continue d’étendre sa présence sur les scènes et dans la presse, où son univers singulier séduit par sa sincérité et sa cohérence. France Inter salue « une artiste qui sait marquer son rap », tandis que Liberté la désigne comme « révélation de l’année ».
Ce parcours, construit sans emphase mais avec constance, révèle une musicienne qui avance doucement, mais sûrement — une artiste qui, sans hausser la voix, impose un style où la fragilité et la lucidité cohabitent sans s’annuler.
Née entre Le Havre et Paris, Lotti façonne très tôt une musique hybride, entre hip-hop mélancolique, pop alternative et textures électroniques. Influencée par Frank Ocean, Rihanna ou Raye, elle se distingue par un phrasé lancinant et des textes sensibles. Dalva (2021) puis Braise (2024) l’installent sur les scènes françaises. En 2025, elle ouvre un nouveau chapitre plus organique, marqué par Atterrissage et Tu m’as roulé, premiers extraits d’un EP indie-pop en préparation.
Avec Tu m’as roulé, Lotti signe l’un de ses titres les plus personnels, et peut-être l’un des plus éclairants sur la direction que prendra son futur EP. Une pop intime, désenchantée mais déterminée, qui confirme une identité artistique en pleine affirmation.






