Al Pacino dans Father Joe : un thriller imaginé par Luc Besson

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Photo : Tinseltown / Shutterstock

À 85 ans, Al Pacino rejoint l’univers de Luc Besson pour Father Joe, un thriller urbain écrit et produit par le cinéaste français. Entre vengeance, foi et crime organisé, le film annonce une plongée dans un Manhattan des années 1990, au croisement de deux mondes.

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Father Joe, un polar new-yorkais : la rencontre entre Al Pacino et Luc Besson

Luc Besson revient à ses premières amours : le polar nerveux et les destins contrariés. Après avoir dirigé Robert De Niro dans Malavita en 2013, le réalisateur français s’associe cette fois à une autre légende du cinéma américain, Al Pacino. Le film, intitulé Father Joe, sera tourné à la mi-octobre sous la direction du cinéaste suisse Barthélémy Grossmann. Besson en signe le scénario et la production pour EuropaCorp et LB Production, renouant avec cette veine urbaine et crépusculaire qui traverse une grande partie de son œuvre.

L’action de Father Joe se déroule dans le Manhattan des années 1990. Kiefer Sutherland y incarne un prêtre hanté par la violence du monde et déterminé à affronter le crime organisé. Face à lui, Al Pacino interprète un parrain dont le pouvoir s’étend sur les bas-fonds de la ville. Entre ces deux figures, une jeune femme, jouée par Ever Anderson, cherche sa voie entre la peur et la rédemption. Sutherland, également producteur du film, a salué la capacité de Besson à « mêler drame et action sans rien sacrifier de l’un ou de l’autre ».

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Le projet marque une nouvelle étape dans la carrière récente du réalisateur, après Dracula, porté par Caleb Landry Jones et Christoph Waltz. Ce dernier, encore inédit aux États-Unis, sortira en février prochain. Avec Father Joe, Besson semble vouloir renouer avec la tension urbaine et le souffle moral de ses débuts, entre Subway et Léon.

Pour Al Pacino, ce rôle s’ajoute à une filmographie déjà traversée par les figures d’autorité, de pouvoir et de culpabilité. Depuis Le Parrain jusqu’à The Irishman, l’acteur new-yorkais n’a cessé d’explorer les failles des hommes qu’il incarne. À 85 ans, son regard et sa voix portent encore cette intensité fragile qui habite les grands rôles de sa carrière. Le voir aujourd’hui dans un film écrit par Luc Besson, face à Kiefer Sutherland, promet une rencontre singulière entre deux traditions du cinéma : l’americana et le réalisme stylisé à la française.

Entre polar et drame spirituel, Father Joe s’annonce comme un film sur la violence des croyances, la justice et les ambiguïtés du pardon. Un terrain où Al Pacino, fidèle à sa manière, pourrait encore surprendre.

EuropaCorp
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Souffle inédit est inscrit à la Bibliothèque nationale de France sous le numéro ISSN 2739-879X.
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