L’actrice britannique Claire Foy rejoint le casting du film Ink, réalisé par Danny Boyle, une plongée dans l’ascension de l’empire médiatique de Rupert Murdoch. Aux côtés de Jack O’Connell et Guy Pearce, elle incarnera une éditrice ambitieuse au sein du Sun, dans cette adaptation explosive de la pièce acclamée de James Graham.
Danny Boyle réunit Claire Foy, Jack O’Connell et Guy Pearce pour « Ink »
Claire Foy, lauréate d’un Emmy Award, rejoint le prochain projet cinématographique de Danny Boyle, Ink. Produit par Studiocanal, Media Res et House Productions, le film retrace l’essor de l’empire médiatique de Rupert Murdoch et l’émergence d’un nouveau type d’information capable de transformer la société.
Adapté de la pièce éponyme de James Graham, nominée aux Tony Awards, le scénario a été écrit par le dramaturge lui-même. La pièce originale, mise en scène par Rupert Goold, a reçu un accueil critique solide et a inspiré une version cinématographique fidèle à son énergie et à son rythme effréné. Le tournage de Ink a commencé récemment et s’annonce comme un récit tendu et dynamique, explorant le monde impitoyable de la presse britannique à la fin des années 1960.
Claire Foy incarnera une éditrice ambitieuse qui rejoint le Sun et travaille en étroite collaboration avec Larry Lamb, interprété par Jack O’Connell. Lamb est un personnage central de l’histoire : journaliste brillant mais parfois instable, il est recruté par Murdoch pour transformer le quotidien en un média influent et moderne. Jack O’Connell, reconnu pour ses rôles intenses dans Unbroken et Starred Up, apporte à Lamb une présence à la fois charismatique et fragile, capturant les tensions et les défis du monde de la presse à cette époque.
Guy Pearce, quant à lui, prête ses traits à Rupert Murdoch. Acteur polyvalent, il a incarné avec sobriété des figures complexes dans des films comme Memento ou The King’s Speech. Dans Ink, Pearce explore Murdoch sous un angle humain et stratégique, montrant l’ambition et la détermination qui ont façonné l’empire médiatique. Son jeu contraste avec celui de Jack O’Connell et complète celui de Claire Foy, créant un trio central solide autour duquel s’articule toute l’intrigue.
Danny Boyle, déjà récompensé pour Slumdog Millionaire, retrouve dans Ink sa partenaire de production Tessa Ross. Michael Ellenberg et Tracey Seaward participent également à la production, tandis que Tonia Davis est productrice exécutive. Le choix de Boyle comme réalisateur promet un rythme soutenu et un style visuel marqué, combinant tension narrative et maîtrise technique.
Le film bénéficie du soutien de Studiocanal, qui assurera sa distribution dans plusieurs pays européens et au-delà, notamment au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Pologne, au Benelux, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Alwin H. Kuchler dirige la photographie, et Gareth Pugh ainsi que Carson McColl supervisent la production et les costumes. Finn Oates est monteur, et Gail Stevens et Rebecca Farhall assurent le casting.
Pour Claire Foy, Ink représente une nouvelle étape dans sa carrière. Elle vient de recevoir des critiques positives pour sa performance dans H is for Hawk, projet récemment présenté au Festival du film de Telluride et au Festival du film de Londres. Reconnue pour sa capacité à incarner des personnages complexes avec subtilité, Foy apporte à Ink une présence mesurée mais déterminée, en adéquation avec le ton du film.
Le scénario de James Graham, combiné à la direction de Danny Boyle et au jeu de Claire Foy, Jack O’Connell et Guy Pearce, promet un film à la fois incisif et captivant. Ink explore les rapports de pouvoir, les ambitions individuelles et l’influence de la presse sur la société, tout en mettant en lumière les choix difficiles et les compromis des personnages dans un monde en constante évolution.
Avec ce projet, Claire Foy consolide sa place parmi les actrices britanniques les plus respectées de sa génération, tandis que Danny Boyle continue d’affirmer son talent pour raconter des histoires marquantes. Jack O’Connell et Guy Pearce enrichissent l’ensemble d’une intensité et d’une précision qui devraient faire de Ink un rendez-vous incontournable du cinéma britannique et international.
