Peinture murale d’Eduardo Kobra au siège de l’ONU

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@ ONU

L’artiste brésilien qui aborde dans ses œuvres le thème universel et urgent : le changement climatique et la gestion de la planète expose au siège de l’ONU et dans toute la ville de New York.

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La fresque de l’artiste brésilien Eduardo Kobra au siège de l’ONU à New York

Le développement durable est le thème central des débats de l’ONU  

A l’occasion de la 77e session de l’ONU, on couvre la façade de l’immeuble par la fresque d’Eduardo Kobra attirant l’attention sur le changement climatique et la gestion de la planète d’une surface de 350 mètres carrés

Dans la peinture murale, un homme offrant un cadeau à sa fille, le cadeau n’est que la planète Terre couvrant de verdures. Un message pour le respect de l’environnement qu’on transmet aux générations futures.

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On expose aussi à l’entrée des délégués au siège de l’ONU d’autres œuvres d’Eduardo Kobra. Cette exposition est organisée à la suite d’une invitation de la Mission du Brésil auprès des Nations Unies, pour célébrer le bicentenaire de l’indépendance du BrésilPlus de vingt autres œuvres de l’artiste célébrant la durabilité sont exposées dans la ville.
Eduardo Kobra est l’un des plus grands artistes de rue au monde, et son travail peut être vu de la mégapole brésilienne de São Paulo à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis.

L’ouverture de la 77e session de l’ONU

En arrivant au siège de l’ONU, les dirigeants du monde venus pour la 77e session à l’Assemblée générale, le mardi 20 septembre 2022, sont accueillis par la peinture murale de l’artiste brésilien Eduardo Kobra qui met en lumière le changement climatique et la gestion de la planète.
L’œuvre murale restera exposée jusqu’au mois de décembre 2022.

Eduardo Kobra

Carlos Eduardo Fernandes Léo, mieux connu sous le nom d’Eduardo Kobra, est un artiste de rue brésilien né dans une banlieue défavorisée de São Paulo en 1975. Très jeune, il fuit l’école pour dessiner en classe, et à l’âge de 11 ans, la rue devient sa toile de prédilection. À l’adolescence, il découvre le graffiti et rejoint un groupe influencé par la culture hip-hop, multipliant les interventions urbaines, parfois au risque de sanctions. Refusant une vie de bureau malgré des études bancaires, il fonde en 1995 le Studio Kobra dans le quartier de Vila Madalena, où il développe un style mêlant tag, graffiti américain, muralisme mexicain et graphisme géométrique. Initialement travaillé en noir et blanc à partir de vieilles photographies, son art évolue vers des fresques gigantesques et kaléidoscopiques aux couleurs éclatantes, destinées à raviver la mémoire des lieux — comme son projet emblématique des “Murs de la Mémoire”. Aujourd’hui, Kobra œuvre à l’échelle internationale : il a réalisé plus de 3 000 fresques sur cinq continents, dont le colossal « Etnias » pour les Jeux olympiques de Rio 2016, qui détient – ou a détenu – le record du plus grand mural peint au monde.

Photo de couverture @ ONU INFO

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Souffle inédit est inscrit à la Bibliothèque nationale de France sous le numéro ISSN 2739-879X.
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