Près de vingt ans après Lord of War, Nicolas Cage retrouve son personnage mythique de Yuri Orlov dans Lords of War, une suite attendue qui s’annonce comme un duel familial explosif. Le réalisateur Andrew Niccol signe son grand retour, épaulé par un casting international mené par Bill Skarsgård, Sylvia Hoeks et Greg Tarzan Davis.
Nicolas Cage et Bill Skarsgård face à face dans « Lords of War », vingt ans après le succès du film original
Lords of War 2
Vingt ans se sont écoulés depuis Lord of War (2005), le film d’Andrew Niccol qui avait marqué les esprits par son regard acéré sur le commerce des armes. Porté par un Nicolas Cage magistral, le long métrage suivait l’ascension d’un trafiquant cynique, Yuri Orlov, inspiré de figures réelles, sur fond de guerres post-soviétiques et de dérives morales mondialisées. En 2025, l’histoire reprend vie : Lords of War entre en tournage entre la Belgique et le Maroc, sous la direction du même cinéaste, avec une promesse de tension et d’ampleur renouvelées.
Une production franco-américaine ambitieuse
Le film réunit à nouveau la société française Vendôme Pictures, déjà productrice du premier opus, avec Philippe Rousselet et Fabrice Gianfermi à la production. Un signe fort de continuité et d’ambition pour un projet en gestation depuis plus de deux ans. Annoncée dès 2023, la suite avait disparu des radars jusqu’à cette relance officielle.
Père contre fils : le duel au cœur de « Lords of War »
Dans Lords of War, Nicolas Cage reprend son rôle culte de Yuri Orlov, ce vendeur de mort au flegme implacable, désormais confronté à une menace inattendue : son propre fils. Bill Skarsgård, connu pour ses interprétations troubles dans It ou Barbarian, incarne Anton Orlov, héritier du trafic paternel, mais décidé à repousser toutes les limites. L’intrigue met en scène un face-à-face dramatique entre deux générations d’armes et de pouvoir. Anton monte sa propre armée de mercenaires pour intervenir dans des conflits soutenus par les États-Unis au Moyen-Orient, tandis que Yuri, plus désabusé que jamais, voit son empire lui échapper.
Un regard moral sur la guerre et la transmission
Le scénario de Niccol — fidèle à sa veine critique et humaniste — promet une confrontation où la violence économique se mêle aux liens du sang. Cette guerre entre père et fils, doublée d’une rivalité amoureuse, s’annonce comme une métaphore du cycle infernal de la corruption et de la répétition historique.
Un casting renouvelé pour un film de son temps
Aux côtés du duo principal, le casting s’étoffe : Sylvia Hoeks (Blade Runner 2049, Twilight of the Gods) et Greg Tarzan Davis (Top Gun: Maverick, Mission: Impossible — The Final Reckoning) rejoignent l’aventure, aux côtés de Laura Harrier (BlacKkKlansman). Ce mélange d’acteurs confirmés et de jeunes visages offre une nouvelle dynamique à l’univers de Lord of War, à la fois glamour et sombre, fidèle à la vision esthétique d’Andrew Niccol.
Le grand retour d’Andrew Niccol
Depuis Anon en 2018, le réalisateur néo-zélandais n’avait plus tourné. Son retour avec Lords of War suscite donc une attente particulière. Cinéaste de la morale et des utopies technologiques (Bienvenue à Gattaca, Good Kill), Niccol revient ici à une matière brute, ancrée dans le réel, pour prolonger sa réflexion sur la marchandisation du monde et la responsabilité individuelle.
Une attente mondiale autour de Nicolas Cage
La production de Lords of War débutera en décembre 2025. Aucune date de sortie n’a encore été annoncée, mais ce retour tardif pourrait bien redonner à Nicolas Cage l’un de ses rôles les plus puissants de sa carrière récente. Vingt ans après avoir incarné l’impunité et le désenchantement, l’acteur retrouve le cynisme lucide de Yuri Orlov — figure intemporelle d’un monde où la guerre reste, toujours, un commerce florissant.



