Mona Zaki : Un nouveau souffle comique avec « Rizq Al-Habl »

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Figure emblématique du cinéma égyptien, Mona Zaki fait sensation en 2025 avec une triple actualité cinématographique qui promet de raviver sa place de choix dans le cœur du public.

Mona Zaki : Une triple actualité cinématographique

Après dix-neuf ans d’absence de collaboration, Mona Zaki retrouve la réalisatrice Kamla Abou Zekry, avec qui elle avait tourné en 2006 le mémorable « Aan El Eshq Wal Hawa » (Pour l’amour et la passion), écrit par Tamer Habib. Cette nouvelle réunion donne naissance à « Rizq Al-Habl » (titre provisoire), écrit par George Azmy et produit par Shahinaz El Akkad, qui marque le retour de l’actrice vers la comédie sociale, un registre qui a toujours séduit son public.

Le film s’inscrit dans une veine à la fois divertissante et engagée, mêlant légèreté et profondeur humaine. À travers une trame comique, Rizq Al-Habl aborde des problématiques contemporaines telles que le harcèlement et le cyberbullying, thèmes rarement traités avec humour dans le cinéma arabe. Ce parti pris audacieux semble taillé sur mesure pour Mona Zaki, dont la palette d’émotions allie finesse dramatique et naturel comique.

Le public retrouve ainsi Mona Zaki dans un registre qu’il affectionne, à l’image de ses performances dans des classiques modernes tels que « Saïdi à l’université américaine » (1998), « Tamer et Chafika » (2007), « Abou Ali » (2005) ou encore « Il y a trente ans » (2016). Autant de rôles qui ont façonné une actrice à la fois proche des spectateurs et exigeante dans ses choix.

Loin de se limiter à une seule œuvre, 2025 s’annonce comme une année particulièrement dense pour Mona Zaki. Deux autres films viendront marquer les prochains mois :

Le Joaillier (El-Gawahirji), en salles dès le 30 juillet, réunit à l’écran Mona Zaki et l’acteur comique Mohamed Henedy, vingt-six ans après leur duo iconique dans Saïdi à l’université américaine. Réalisé par Islam Khairy et écrit par Omar Taher, le film promet un cocktail d’humour et de nostalgie, tout en s’inscrivant dans une nouvelle dynamique du cinéma égyptien.

El-Sitt (La Dame), sortie prévue au mois de juin 2025, s’annonce comme le projet le plus ambitieux de l’année. Réalisé par Marwan Hamed et scénarisé par Ahmed Mourad, ce biopic retrace la vie d’Oum Kalthoum, figure mythique de la chanson arabe. Interpréter la « Voix de l’Orient » est un défi de taille pour Mona Zaki, qui s’y investit corps et âme. À ses côtés, une distribution prestigieuse : Karim Abdel Aziz, Amr Saad, Sayed Ragab, et des apparitions de stars telles qu’Ahmed Helmy.

Actrice adulée depuis la fin des années 1990, Mona Zaki n’a jamais cessé de renouveler sa carrière, entre blockbusters et films d’auteur, comédies populaires et drames intimistes. En choisissant des projets aussi variés en 2025, elle confirme son rôle de figure centrale du cinéma arabe, capable de fédérer les générations et de relever les défis artistiques avec une élégance constante.

Son retour dans la comédie sociale avec Rizq Al-Habl témoigne de cette volonté de rester à l’écoute de son époque tout en renouant avec une tradition cinématographique populaire et humaniste.

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Souffle inédit est inscrit à la Bibliothèque nationale de France sous le numéro ISSN 2739-879X.
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