Raphaël Quenard se prépare à incarner Johnny Hallyday dans le biopic réalisé par Cédric Jimenez, attendu le 8 décembre 2027. Un rôle exigeant, neuf mois d’entraînement et une fresque sur l’arrivée du rock en France.
Raphaël Quenard en Johnny Hallyday : un pari audacieux pour Cédric Jimenez et un rôle vertigineux pour l’acteur
Le projet de biopic consacré à Johnny Hallyday, annoncé depuis plusieurs années, se concrétise enfin. Réalisé par Cédric Jimenez, le film a désormais une date de sortie : le 8 décembre 2027. C’est Raphaël Quenard, étoile montante du cinéma français, qui a été choisi pour incarner « l’idole des jeunes » sur grand écran.
Johnny, une légende au cinéma
Les biopics de stars de la musique sont devenus des incontournables au cinéma, comme on l’a vu avec Bohemian Rhapsody, Elvis ou encore La Môme. S’agissant de Johnny Hallyday, véritable icône de la chanson française, le défi est de taille : il faut raconter l’existence d’un artiste qui a influencé plus d’un demi-siècle et conquis le cœur de millions de personnes.
Cédric Jimenez, un habitué des récits proches du réel (BAC Nord, Novembre), se lance maintenant dans l’aventure de raconter l’épopée d’une légende de la musique. Après une pause dans la science-fiction avec Chien 51, le réalisateur revient à un récit humain, qui a pour but de recréer non seulement le parcours du chanteur, mais aussi l’arrivée du rock en France et l’état d’esprit d’une jeunesse libre et pleine d’énergie.
Un acteur attendu au tournant
Raphaël Quenard, la révélation de « Chien de la casse » (couronné aux César 2024) et déjà apprécié dans « Yannick », a été choisi pour incarner ce rôle. Cédric Jimenez, qui l’avait déjà dirigé dans « Novembre », a décelé en lui l’énergie et le caractère unique indispensables pour donner vie au personnage.
L’objectif n’était pas de trouver un clone parfait : « Il serait ridicule de chercher un sosie, » explique le réalisateur, soulignant que Marion Cotillard dans « La Môme » ou Joaquin Phoenix dans « Walk the Line » ont brillamment interprété Édith Piaf et Johnny Cash sans pour autant leur ressembler trait pour trait. L’important, c’est de capturer l’intensité et le charisme de Johnny Hallyday.
Neuf mois de préparation intensive
Pour incarner ce personnage mythique, Raphaël Quenard va s’investir à fond pendant neuf mois de préparation intense. Il va bosser sur sa façon de bouger, sa voix, et sa présence sur scène. C’est un sacré challenge : personne ne peut vraiment imiter Johnny, mais l’acteur devra chanter ses morceaux pendant le tournage. Jimenez a déjà dit qu’ils utiliseront différentes méthodes – doublage vocal, modifications des chansons, ou même des outils modernes – pour essayer de retrouver ce son unique qui caractérisait Johnny, tout en gardant la prestation de Quenard la plus sincère possible.
Entre mythe et époque
Le film retracera l’histoire de Johnny de manière linéaire, en explorant ses jeunes années, son succès fulgurant et son impact sur la démocratisation du rock en France. Jimenez souligne son désir d’adopter une approche optimiste, reflétant l’image d’un artiste incarnant la vitalité, l’ardeur et l’appétit de vivre. « C’était une figure qui insufflait de l’optimisme. Nous souhaitons narrer une période où la jeune génération avait foi en un futur meilleur », a-t-il expliqué.
Un pari risqué mais excitant
Adapter Johnny Hallyday au cinéma représente un défi vertigineux, tant son image reste gravée dans la mémoire collective. Mais pour Cédric Jimenez, la passion l’emporte sur la pression : « Il faut y aller, même si ça fout le vertige. »
Avec Raphaël Quenard dans un rôle de composition inédit, ce film sur Johnny s’annonce comme l’un des événements cinématographiques majeurs de 2027, attendu avec autant d’impatience que de curiosité.
Photo de couverture @ Wikimédia