« Vingt dieux » : le premier long-métrage de Louise Courvoisier séduit le public

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Le 11 décembre 2024, les spectateurs ont pu découvrir Vingt dieux, premier long-métrage de la réalisatrice française Louise Courvoisier. Récompensée par le Prix de la Jeunesse 2024 lors de sa présentation, l’œuvre s’impose déjà comme l’une des belles surprises du jeune cinéma français.

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« Vingt dieux » : Le Jura au cœur d’un conte audacieux

Le premier long-métrage de Louise Courvoisier séduit le public

Louise Courvoisier, née et élevée dans le Jura, appartient à cette génération de cinéastes qui façonnent un cinéma intimement lié à leurs racines. Formée à la Fémis, elle développe très tôt une écriture cinématographique tournée vers le réel, où la sincérité des émotions et l’ancrage territorial occupent une place centrale. Avec Vingt dieux, son premier long-métrage, elle impose une voix singulière : un regard qui conjugue l’âpreté du quotidien rural avec une tendresse profonde pour ses personnages. Son approche, mêlant réalisme brut et poésie discrète, révèle une cinéaste déjà capable de capter l’essence d’un monde en mutation et d’inscrire son œuvre dans le paysage du nouveau cinéma français.

"Vingt dieux" : Le film de Louise Courvoisier est sorti dans les salles 

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L’histoire suit Totone, 18 ans, un adolescent rêveur et un peu insouciant, confronté trop tôt aux responsabilités de la vie adulte. Partagé entre sa famille et son ambition, il se lance dans un pari audacieux : fabriquer le meilleur comté de la région afin de remporter le prestigieux concours agricole et son prix de 30 000 euros. Ce chemin initiatique met en lumière les tensions entre héritage rural et désirs personnels, entre le poids des traditions et l’envie de s’émanciper.

Avec ses 90 minutes d’une intensité sincère, ce long métrage s’impose comme un film à la fois universel et profondément local. Louise Courvoisier y explore la quête de reconnaissance, la fragilité des rêves et la force des racines. La justesse des dialogues, la proximité des acteurs avec leur environnement et la puissance visuelle des scènes rurales confèrent à l’ensemble une authenticité rare.

Bien plus qu’un simple hommage à sa région, le film devient une ode à la résilience et au courage discret de ceux qui, dans la simplicité de leur quotidien, portent des rêves plus grands qu’eux. En mêlant traditions culinaires, valeurs familiales et désir d’avenir, Louise Courvoisier affirme une voix singulière qui s’inscrit déjà parmi les plus prometteuses du cinéma français contemporain.

Avec ce film, le public est invité à une immersion sensible dans un monde où l’attachement à la terre et aux siens devient le moteur d’une aventure à la fois intime et universelle. Une pépite cinématographique à découvrir absolument.

Candlelight
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Souffle inédit est inscrit à la Bibliothèque nationale de France sous le numéro ISSN 2739-879X.
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