The Vine Street Shuffle dévoile son premier album hommage The Vine Street Shuffle does Earl Hooker, à paraître le 12 septembre 2025 chez Rock’n’Hall / Dixiefrog. Un vibrant retour aux sources du blues électrique de Chicago, servi par un trio instrumental virtuose.
The Vine Street Shuffle ressuscite l’esprit d’Earl Hooker dans un premier album incandescent
The Vine Street Shuffle does Earl Hooker : un titre-programme, une promesse tenue. Prévu pour une sortie le 12 septembre 2025 sur le label Rock’n’Hall / Dixiefrog, cet album marque les débuts discographiques d’un trio instrumental français qui a déjà enflammé les scènes blues hexagonales. Composé de Philippe Quinette à la contrebasse, Aliocha Thévenet à la guitare et Marc Delmas à la batterie, The Vine Street Shuffle s’inscrit d’emblée dans la lignée des formations exigeantes, à la fois érudites et terriblement vivantes.
Le nom d’Earl Hooker (1930-1970) n’est pas réservé qu’aux connaisseurs : cousin de John Lee Hooker, collaborateur de Muddy Waters, et participant à des jams avec Jimi Hendrix, il est une figure clé du blues électrique de Chicago, autant pour son talent à la slide guitare que pour son répertoire, souvent éclipsé par ses contemporains. The Vine Street Shuffle lui offre un hommage profond et inspiré, loin de toute reproduction stricte ou nostalgique.
Dès le début, l’énergie du groupe vous emporte. Le son authentique, direct, la précision rythmique et l’élégance de l’interprétation témoignent d’une rare maîtrise du répertoire. Le trio s’est donné pour mission de sortir des sentiers battus, en choisissant des titres peu connus, souvent oubliés, loin des tubes trop joués, avec un souci extrême du son – un travail d’artistes passionnés.
Une influence affirmée, des collaborations exceptionnelles
The Vine Street Shuffle s’est bâti une réputation sur scène aux côtés de personnalités du blues comme Cincinnati Slim, Fred Chapellier ou Sophie Malbec, devenant un acteur important de la scène française. Leur signature récente chez Rock’n’Hall / Dixiefrog, label de référence du blues en France, confirme cette reconnaissance.
Pour leur premier album, les trois musiciens n’hésitent pas à inviter des talents de premier plan :
– Neal Black, au sommet de sa forme, chante sur le morceau d’ouverture You Gotta Lose,
– Denis Agenet interprète The Misfit,
– Sophie Malbec prête sa voix à You Don’t Want Me,
– Jean-Marc Henaux joue de l’harmonica sur Dynamite et Blue Guitar,
– Laurent Cokelaere (bassiste notamment pour Jessie Lee and the Alchemists) joue de la basse électrique sur You Gotta Lose et You Don’t Want Me.
Le résultat ? Un album intense de douze titres, précis, sans fioritures, enregistrés avec la ferveur de ceux qui savent que le blues est avant tout une question d’honnêteté et de son.
Un retour aux sources du blues, avec un regard neuf
Avec The Vine Street Shuffle does Earl Hooker, le trio nous replonge au cœur des années 50 et 60, dans l’atmosphère de Chess Records, aux côtés des légendes Elmore James, Albert King, Big Bill Broonzy ou Willie Dixon. Cet album ne se contente pas d’un hommage : il fait revivre l’esprit du blues électrique et réaffirme sa capacité à susciter des émotions brutes. C’est aussi une exploration des origines d’un courant qui a influencé les Rolling Stones, Jeff Beck, Eric Clapton ou The Animals, et qui continue de résonner dans les mains d’artistes passionnés.
Avec Philippe Quinette, Aliocha Thévenet et Marc Delmas, The Vine Street Shuffle se révèle comme l’un des trios instrumentaux les plus prometteurs de la scène actuelle. Ce premier album laisse présager un bel avenir : celui d’un groupe à la confluence de la tradition et des exigences modernes, résolument tourné vers l’essence même du blues.
À écouter fort et à vivre comme un voyage au cœur de l’histoire du groove.