Avec « Drôle de Zèbre », son nouveau clip tourné dans les Hauts-de-France, l’artiste explore une fois encore la part de lumière et d’ombre qui forge son univers. Entre introspection visuelle et poésie pop, il poursuit son chemin artistique avec « Entre Ciel et Terre », un projet pensé comme un voyage intérieur.
Zèbre, entre ciel et terre : un nouvel élan et un clip qui plonge au cœur de l’identité
Originaire des Hauts-de-France, l’auteur-compositeur-interprète façonne depuis plusieurs années un univers où la pop indépendante, la folk organique et la chanson poétique se rencontrent. Avec la sortie du clip « Drôle de Zèbre », il offre un geste artistique qui interroge la singularité, les contrastes et l’acceptation de soi. Un geste qui fait écho à « Entre Ciel et Terre », son projet scénique le plus abouti, conçu comme un espace de passage entre nos racines et nos élans d’élévation.
Un clip comme une traversée intérieure
Tourné dans la galerie indépendante L’Œil du Chas, à Arras, « Drôle de Zèbre » s’ouvre sur une image simple : un personnage face à une toile vierge. Ce support immaculé devient l’entrée d’un voyage pictural où l’artiste rencontre plusieurs versions de lui-même. Des figures dépouillées, inspirées du monochrome, croisent des incarnations éclatantes qui semblent surgir de l’univers de Klimt, Warhol, Haring, Pollock ou Mondrian.
Cette galerie intérieure se referme sur une figure « kintsugi », où les lignes dorées recousent des fragments opposés. Un symbole de réparation et de continuité, comme une réponse à cette question silencieuse : comment faire de nos failles une force qui relie plutôt qu’elle ne sépare ?
Un autoportrait en mouvement
La version 2025 de « Drôle de Zèbre » resserre l’écriture, la rend plus directe, plus lumineuse. Le morceau devient une carte de visite, un manifeste sur l’identité et la différence. Zèbre y accepte pleinement sa double nature — entre ombre et lumière, entre solidité et fragilité — et en fait le cœur de son écriture. Chaque nuance devient une part de soi assumée.
Entre Ciel et Terre : un projet qui relie, un projet qui élève
Dans ce clip comme sur scène, Zèbre explore la tension entre l’ancrage et l’envol. « Entre Ciel et Terre » approfondit cette dualité et en fait le fil conducteur d’un concert-spectacle sensible et immersif. Porté par une voix singulière, accompagné du multi-instrumentiste Yan Deleury, le live se déploie dans une atmosphère organique : voix, guitare folk, batterie, piano, textures électroniques.
Les chansons naviguent entre l’intime et l’universel. Elles évoquent la transmission, la parentalité, le deuil, le désir de légèreté, la reconstruction ou la quête d’équilibre. L’écriture reste simple, épurée, attentive aux métaphores sensibles. Elle écoute le monde tout en cherchant un chemin intérieur.
Zèbre n’éclaire pas pour se montrer. Il éclaire pour révéler. Rien d’ostentatoire : juste une lumière tenue, fragile et vraie.
Porté par plusieurs années de scènes en France — plusieurs centaines de concerts, dont des premières parties de Barcella, Jacques Higelin ou Les Wriggles — Zèbre poursuit aujourd’hui une trajectoire cohérente. Finaliste du concours « Hauts les Talents » de France Bleu, passé par le Zénith de Lille avec « Héritage Goldman », il ancre son écriture dans un parcours solide et multiple. Guitariste et bassiste formé au CEMM, comédien-chanteur et auteur passionné, il anime aussi des ateliers d’écriture autour de la tolérance et du respect. Des engagements qui prolongent sa mission : semer un peu de lumière dans ce monde.
Un projet en mouvement, qui s’adapte aux scènes
Proposé en duo ou en formule étendue, « Entre Ciel et Terre » s’adresse autant aux petites salles qu’aux festivals ou aux lieux intimistes. L’univers visuel, pensé comme une expérience immersive, renforce cette impression de voyage. Chaque chanson devient un seuil, chaque image une respiration.
Avec « Drôle de Zèbre » et « Entre Ciel et Terre », l’artiste affirme une cohérence : celle d’une écriture qui accueille ses contrastes, celle d’une musique qui respire avec le public, celle d’un geste artistique qui relie. Zèbre poursuit sa route avec délicatesse, portant cette conviction : ce n’est pas malgré nos failles que nous avançons, mais à travers elles.






