Eugène Valentin Latour, pseudonyme de Gérard Beaulieu, est un artiste français né en 1944 à Reims. Peintre et lithographe, il est reconnu pour ses scènes de rues parisiennes aux accents naïfs, dans la lignée de Maurice Utrillo, et a exposé ses œuvres tant en France qu’à l’international.
Gérard Beaulieu alias Eugène Valentin Latour : un peintre de Paris éternel
Par Michel Bénard
Voici un artiste peintre atypique admirateur du Paris insolite et de son petit monde de la rue. Cet artiste se présente sous deux étiquettes, sous le pseudonyme d’Eugène Valentin Latour côté naïf, puis excellent peintre de tradition, symboliste, onirique, intuitiste, sous son patronyme de Gérard Beaulieu.
Il est l’auteur d’une œuvre, portée à l’international par la lithographie, nous pourrions qualifier cet artiste de peintre naïf, en variante de l’école de Paris.
Ce Paris populaire est l’espace de son investigation, mais il a un petit coup de cœur marqué pour Montmartre, à l’instar de son référent Maurice Utrillo, qu’il admire particulièrement.
Ouvrir la porte des songes sur les œuvres d’Eugène Valentin Latour, c’est retourner à l’innocence du jardin de l’enfance. C’est rêver aux images oubliées d’une « Doulce France » d’un temps passé aux parfums surannés.
Avec Eugène Valentin Latour, nous découvrons le vieux Paris. Pour peu nous en entendrions les rengaines de l’accordéon, qui parcourent les rues, s’engouffrent dans les bouches du métro, émeuvent les amoureux flânant sur les quais de Seine.
C’est Paris canaille, Paris Pigalle, Paris rapins, Paris tapins, c’est Paris Montmartre l’éternel, c’est Paris Saint Germain avec ses poètes et écrivains.
Avec Eugène Valentin Latour, nous jouons à la marelle sur les nuages et nous valsons sur les ailes du moulin de la Galette.
Merci Eugène Valentin Latour, pour cette part de rêve dont nous avons aujourd’hui tellement besoin, merci pour Paris la blanche aux parfums nostalgiques qui n’existe plus qu’en carte postale.