Né à Linz en Autriche, Pascal C. Tanguy a suivi des études de langues et littératures anglaise et française à l’Université d’Innsbruck. Son parcours universitaire l’a conduit à séjourner un an aux États-Unis, puis à enseigner durant quatre années en France, notamment à Paris en 2013-2014. Il enseigne aujourd’hui dans un lycée à Vienne, en Autriche.
Pascal C. Tanguy – A la lumière des reflets et transparences
Par Michel Bénard
Il est à noter que dans son parcours artistique Pascal C. Tanguy partage bien des lieux communs avec sa partenaire de cimaises Aude Souchier tous les deux sont multidisciplinaires et pratiquent diverses disciplines, peinture, sculpture, photographie, théâtre, musique, poésie etc.
Pascal C. Tanguy poursuit déjà un parcours universitaire, allemand, anglais, français et fût professeur à Vienne et Paris. Cependant au-delà du professorat il se passionna pour l’étude de l’art qui va jouer un rôle majeur sans son cheminement personnel. Cependant l’art abstrait finira par le convertir, ce qui d’ailleurs petit à petit l’orientera vers la photographie.
Pascal C. Tanguy est un perfectionniste qui va à l’essentiel, il aspire au besoin d’épurer, de demeurer dans la légèreté, et la transparence, son art est dépouillement. La photographie est un peu son pécher mignon, d’ailleurs il pratique cet art depuis son enfance. Il tient à préserver la pureté de son art et c’est pourquoi il laisse ses clichés dans un état naturel sans recours à un quelconque logiciel.
Notre ami est un éternel curieux, il a soif de la connaissance de l’art, qui en général sera le déclencheur lui ouvrant les portes de la poésie. Sans oublier un petit clin d’œil à la musique car comme Ingres, Pascal C. Tanguy à son violon, qu’il pratique en concert, en quatuor plus précisément.
Convenez que Pascal C. Tanguy a un petit côté pluridisciplinaire de bel éclectisme qui n’est pas sans nous rappeler les grandes heures de la renaissance où les artistes conjuguaient souvent plusieurs disciplines.
L’art abstrait va prédominer dans la démarche de notre créateur, qui finalement se retrouve aussi comme vous pouvez le voir dans ses photographies. Par sensibilité la poésie est omniprésente, Pascal C. Tanguy s’y exprime indifféremment dans les deux langues, celle de Voltaire et celle de Goethe , quand il ne fait pas un petit clin d’œil à Shakespeare. Mais compte tenu de sa délicatesse et sensibilité peut-être tisse-t-il quelques affinités avec Novalis.
Revenons toutefois à la peinture et à la photographie les deux disciplines étant très liées, comparativement peinture et photographie sont très complémentaires. Pascal C. Tanguy use du même principe de composition, celui de l’épuration, son expression se fait minimaliste, il joue sur le raffinement diaphane, le mystère des transparences, les effets de brumes, les jeux miroirs.
L’eau transporte et préserve précieusement ses énigmes, ce n’est plus que frissons, miroitements, vibrations, un peu comme une note de violon ou la mélodie silencieuse d’un poème. Les images sont susurrées.
Au risque de nous surprendre nous découvrons des fragments mécaniques, des rouages qui rythme le temps. La poésie des signes apparait sur la réverbération des eaux sous forme de calligraphies informelles, il y a ici un coté zen avec ce désir de vouloir effleurer la subtilité essentielle.
Pascal c. Tanguy est présent sur la scène internationale des arts principalement en France, Paris et Autriche, Vienne dans des lieux de prestige, universités, galeries, banques, centres culturels.
Comme nous le savons les arts ne sont que successions d’influences, des premières œuvres pariétales aux plus arrogantes architectures des dernières générations.
Beaucoup plus modestement Pascal C. Tanguy semble avoir trouvé quelques sources inspiratrices aux contacts de peintres comme Olivier Debré, Mark Rothko, Christian Péchot, Jean Laubiès, Frédéric Benrath etc. Tous les courants chers aux nuagistes et minimalistes.
Notre ami a parfaitement conscience que l’art nous invite à déposer notre regard sur l’humanité où pèsent toute la dramaturgie de la vie, mais également toutes les nuances de l’espérance.
