Pamela Anderson éblouit dans The Last Showgirl
Le retour d’une icône
Pamela Anderson fait un retour éclatant au cinéma avec The Last Showgirl , réalisé par Gia Coppola. Ce drame poignant, qui explore les thèmes de l’identité, de la réinvention de soi et des adieux à une carrière, marque un tournant décisif dans la trajectoire artistique de l’actrice. Anderson incarne Shelley, une showgirl vétéran de Las Vegas confrontée à un moment charnière de sa vie.
Le film, qui a été ovationné lors de sa première au Festival international du film de Toronto (TIFF), a immédiatement suscité des éloges critiques, certains allant jusqu’à évoquer une possible nomination aux Oscars pour la performance de l’actrice. À ses côtés, un casting de haut vol : Kiernan Shipka et Brenda Song incarnent de jeunes danseuses prometteuses, Billie Lourd joue la fille de Shelley, et Dave Bautista prête ses traits à un ex-amant devenu manager.
Bande annonce du film
La sortie limitée de The Last Showgirl est prévue à Los Angeles le 13 décembre, avant une distribution nationale aux États-Unis en janvier 2025. En France, la date reste encore à confirmer.
Une renaissance artistique et personnelle
Pamela Anderson n’était pas apparue sur grand écran depuis son caméo dans le reboot de Baywatch en 2017. Pour elle, ce rôle représente bien plus qu’un simple retour au cinéma. Lors d’une conférence de presse au TIFF, elle a confié : « Une grande partie de ma carrière a reposé sur mon physique. Aujourd’hui, il s’agit de me redécouvrir, de ne pas être défini par ce que les autres attendent de moi, mais par ce que je choisis d’être. »
Cet engagement pour l’authenticité s’inscrit dans un processus introspectif amoureux depuis plusieurs années. Anderson, aujourd’hui âgée de 57 ans, se présente désormais sans maquillage lors d’événements publics et sur les réseaux sociaux, refusant les artifices pour privilégier une image fidèle à elle-même. « Ce n’est pas pour attirer l’attention, mais pour que les gens me voient telle que je suis vraiment », a-t-elle déclaré au magazine Gala .
Une figure engagée et inspirante
Loin de l’image de la bimbo blonde qui a marqué ses débuts dans les années 1990, Pamela Anderson s’est réinventée à travers des engagements variés. Militante active pour la cause animale, elle soutient depuis des années des organisations comme PETA et Sea Shepherd. En 2016, elle avait même été invitée à l’Assemblée nationale pour défendre une proposition de loi interdisant le gavage des oies et des canards.
Plus récemment, elle a lancé Sonsie Skin , une marque de soins pour la peau prônant une beauté naturelle, en adéquation avec sa nouvelle philosophie de vie.
Une carrière entre lumière et zones d’ombre
Révélée par Playboy en 1989, puis propulsée au rang de star internationale grâce à la série Alerte à Malibu (1992-1997), Pamela Anderson a traversé les décennies sous le regard intrusif des médias. Son mariage tumultueux avec le rockeur Tommy Lee et la fuite d’une sextape ont marqué une période particulièrement difficile, dont elle est sortie plus forte et déterminée.
Aujourd’hui, Anderson semble en paix avec elle-même et ses choix, même les plus douloureux : « J’ai fait des compromis uniquement pour l’argent, et je ne suis pas toujours fier de ces choix », a-t-elle confié à Gala.
Avec The Last Showgirl , Pamela Anderson ne se contente pas de jouer un rôle : elle affirme une nouvelle fois sa capacité à se réinventer et à captiver les fautes, prouvant qu’elle reste, à bien des égards, une icône intemporelle.
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