Charlotte Gainsbourg incarne Gisèle Halimi

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Photo : Harald Krichel / Wikimédia

Charlotte Gainsbourg incarne Gisèle Halimi dans Le Procès de Bobigny, un film engagé sur le droit à l’avortement réalisé par Lauriane Escaffre et Yvo Muller.

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Charlotte Gainsbourg incarne Gisèle Halimi : « Le Procès de Bobigny » adapté au cinéma

Un nouveau long-métrage s’apprête à raviver la mémoire d’un procès historique qui a marqué la France : Le Procès de Bobigny. Porté par le duo de réalisateurs Lauriane Escaffre et Yvo Muller (Maria rêve), le film mettra en lumière le combat de Gisèle Halimi pour le droit à l’avortement. Charlotte Gainsbourg a été choisie pour incarner l’illustre avocate, un rôle qui promet d’être aussi puissant que symbolique.

Un tournant dans la lutte pour les droits des femmes

En 1972, Marie-Claire Chevalier, 16 ans, comparaît devant la justice pour avoir avorté clandestinement après un viol. Aux côtés de sa mère et de trois autres femmes accusées de complicité, elle affronte un tribunal où l’avortement est encore illégal. La plaidoirie de Gisèle Halimi dépasse alors le cadre du procès : elle transforme l’audience en un acte militant contre l’injustice et pour le droit des femmes à disposer de leur corps. Trois ans plus tard, la loi Veil légalise enfin l’IVG en France.

Charlotte Gainsbourg face à un rôle majeur

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Après Anouk Grinberg, Marina Hands et Clotilde Courau, c’est au tour de Charlotte Gainsbourg de prêter ses traits à l’avocate franco-tunisienne. Un choix qui ne manquera pas de susciter le débat, notamment sur la question du whitewashing. En parallèle, un autre projet cinématographique sur l’affaire, Hors la loi, avec Virginie Efira, est également en préparation.

Avec Le Procès de Bobigny, le cinéma redonne voix à un combat toujours d’actualité, rappelant que les acquis d’hier restent à défendre aujourd’hui.

Tourné en partie dans les décors reconstitués des années 70, Le Procès de Bobigny s’inscrit dans une veine de cinéma social et engagé, fidèle à l’esprit de ses réalisateurs. Le film promet une reconstitution fidèle de l’époque, où les débats sur l’avortement divisaient profondément la société française. En mettant l’accent sur la jeunesse de Marie-Claire Chevalier et la détermination de Gisèle Halimi, le scénario entend rappeler la puissance d’un acte de désobéissance civile devenu historique. Ce récit s’annonce comme un hommage à toutes celles qui ont risqué leur liberté pour que d’autres puissent choisir.

Photo de couverture @ Wikimédia

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Souffle inédit est inscrit à la Bibliothèque nationale de France sous le numéro ISSN 2739-879X.
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