Le 29 novembre 2025, la Gaîté Lyrique accueille la 10ᵉ édition du Paris Surf & Skateboard Film Festival (PSSFF), une journée de projections, de rencontres et d’installations qui célèbrent le cinéma indépendant autour des cultures surf et skateboard. L’événement met en lumière des récits engagés et souvent méconnus, croisant passion, identité, écologie et résilience.
Paris Surf & Skateboard Film Festival à la Gaîté Lyrique, le surf et le skate racontent le monde
Une immersion audacieuse dans les mondes du skate et du surf
Le Paris Surf & Skateboard Film Festival, qui célèbre cette année sa dixième édition, revient à la Gaîté Lyrique pour une journée foisonnante : le 29 novembre 2025, de 10h à minuit, le public est invité à vivre une plongée ininterrompue dans un cinéma qui dépasse la simple glisse.
Premier festival en France entièrement dédié aux films indépendants inspirés par le surf et le skateboard, le PSSFF déploie une programmation internationale ambitieuse, faite d’avant-premières, de documentaires et de courts métrages qui questionnent notre époque.
Des films comme miroirs des enjeux sociétaux
La programmation de cette édition anniversaire met en avant des œuvres qui ne se contentent pas d’exalter la beauté des vagues ou des tricks : elles scrutent des réalités humaines, sociales et environnementales.
Parmi les longs métrages :
- The Life and Death of Westerly Windina retrace la transformation de Peter Drouyn, légende du surf australien, en Westerly Windina — un parcours intime et poignant au cœur d’une question de genre.
- The Big Sea dévoile le coût toxique de la production de néoprène dans l’industrie du surf, reliant activisme environnemental, justice sociale et responsabilité individuelle.
- Skategoat, quand à lui, suit la trajectoire d’un jeune skateur à Venice Beach, oscillant entre errance, violence des gangs et renaissance grâce à la glisse.
- Enfin, Empire Skate plonge dans les années 1990 à New York, retraçant l’essor du skate au croisement du graffiti, du hip-hop et de la mode, et interrogeant l’industrialisation d’un mouvement underground.
Les courts métrages, quant à eux, enrichissent ce panorama par des récits poétiques et engagés : des films sur les femmes dans le skate, la mémoire des lieux, l’artisanat du shaper, ou encore la connexion profonde entre l’océan et les corps.
Au-delà des projections : un festival vivant et participatif
Plus qu’un simple écran, le PSSFF est un espace de vie, d’échange et de communauté. Tout au long de la journée, des rencontres, ateliers, expositions et autres installations artistiques rythment le programme.
- Le premier surf swap parisien, organisé avec le Barbès Surf Club, propose une approche éthique et solidaire du matériel de glisse.
- Une librairie est présente, avec des séances de dédicaces d’ouvrages liés aux cultures surf et skate
- Plusieurs installations artistiques prolongent l’expérience, créant des ponts visuels entre le bitume, la mer et l’imaginaire.
De plus, le festival inaugure cette année un partenariat avec la plateforme sitnwatch.tv, qui proposera en ligne, après l’événement, une sélection de films issus des dix dernières éditions. Une manière d’élargir l’accès à ces récits puissants.
Pourquoi ce festival compte
Le PSSFF n’est pas seulement une vitrine de glisse : il s’affirme comme un laboratoire culturel où cinéma, sport et engagement social se croisent. En donnant la parole à des communautés souvent marginalisées (femmes, personnes transgenres, jeunes de banlieue…), il redéfinit ce que peut signifier « culture de glisse ».
Le choix des films illustre des préoccupations actuelles : l’impact environnemental des industries, la quête d’identité, la résilience face à l’adversité. Le festival rappelle que le skate et le surf ne sont pas de simples loisirs, mais des arts vivants, engagés, traversés par des enjeux de genre, de mémoire, de justice.
Le Paris Surf & Skateboard Film Festival à la Gaîté Lyrique est un rendez-vous essentiel pour qui veut comprendre la glisse comme un vecteur d’histoire, de radicalité et de transformation. Le samedi 29 novembre 2025, la salle de la Gaîté s’ouvre à un cinéma libre, audacieux et réflexif — un cinéma qui roule, qui vibre, qui éclaire.




