Née en 2000 à Bruxelles, Iliona Roulin transforme la mélancolie en mélodie. Autodidacte, auteure-compositrice-productrice, elle fait de chaque chanson un espace intime où se croisent la finesse du piano, la clarté des textes et une pop francophone à hauteur d’âme.
Iliona : une artiste façonnée par la musique
Née le 7 juillet 2000 à Bruxelles, fille d’une psychologue et d’un architecte, Iliona Roulin grandit dans une atmosphère où la musique est rapidement à la fois refuge et moteur.
Dès ses quinze ans, elle écrit ses premiers textes, non encore des chansons, mais des cahiers d’émotions où elle s’exprime. À seize ans, elle crée sa chaîne YouTube et commence à poster ses propres vidéos : de la composition au montage en passant par le clip, elle réalise tout depuis sa chambre, dans une démarche entière.
L’univers qu’elle façonne est ainsi marqué par une double rigueur : l’intimité de l’écriture et la volonté de maîtriser le geste artistique, de la note au visuel. Elle ne cherche pas l’éclat facile mais une présence discrète, une voix qui s’impose par sa justesse plutôt que son volume.

Premiers signaux : « J’ai du mal », « Rattrape-moi », « Moins Joli »
En 2020, à peine vingt ans, elle publie trois titres en moins de six mois sur YouTube : « J’ai du mal » (mars), «Rattrape-moi » (mai) et « Moins Joli » (juillet). C’est ce dernier qui la fait connaître du grand public, et marque le début d’un mouvement naissant. En septembre de la même année, elle signe au label Artside Music.
Son premier EP, Tristesse, sort le 5 février 2021, un disque de huit titres construit dans la logique de ses débuts, entre chanson et pop, où la mélancolie occupe une place de choix.
Son deuxième EP, Tête Brûlée, paraît le 14 janvier 2022 et confirme sa volonté d’explorer des récits d’amour et de passage, de façon directe et néanmoins raffinée.
Processus et style : minimalisme, piano, parole
Iliona explique elle-même ne pas chercher à coller à un genre mais simplement «à faire des chansons». Le piano est son instrument de prédilection. Elle privilégie des accords simples, peu d’instruments quand cela sert la clarté. Le texte y a autant d’importance que la mélodie. Elle aborde des thèmes d’émotion, de rupture, de doute, des moments où l’écriture devient exutoire. Visuellement, elle prend en charge ses clips, comme celui d’«Une autre vie» (2021) tourné au musée Van Buuren où l’on retrouve cette ambiance entre rêve et nuit, conte de fées et confession.
L’album-point de bascule : What If I Break Up With U?
Après plusieurs singles en 2024 — « Le Lapin », « Stp », «Rater une rupture pour les nuls » — Elle annonce son premier album What If I Break Up With U? pour le 14 mars 2025. Ce projet apparaît comme le moment où l’intime bascule en œuvre pleinement assumée. Il donne à entendre une pop française contemporaine, directe et sans fard, où les histoires de fin, de début, de remise en cause se jouent dans la sincérité.
Cet album marque aussi sa capacité à se déployer : déjà productrice de ses propres morceaux, elle s’assure d’un contrôle artistique juste et complet, rejoignant ainsi une cohérence rare chez une artiste de sa génération.
Vers Paris : passage symbolique
Après des premières scènes à Bruxelles, Montreux ou aux Francofolies, l’artiste s’ouvre à la France. Elle sera à Paris, à la mythique salle L’Olympia, les 13 et 14 novembre 2025, une étape symbolique dans un chemin sans tapage, mais déterminé.
Cette présence à Paris ne marque pas seulement un concert, mais un moment charnière dans le chemin d’une artiste en pleine affirmation.
Photo de la couverture @ Wikimédia



