Peinture

Claudette Bazin-Mehani, Peintre du bonheur

Claudette Bazin-Mehani, Peintre du bonheur

Par Michel Bénard

Claudette Bazin-Mehani, peintre du bonheur

Artiste autodidacte

Claudette Bazin-Mehani, comme bon nombre d’artistes dits « naïfs » n’a pas reçu de formation académique particulière, mais directement ou indirectement, elle n’est pas arrivée à l’art tout à fait par hasard, car elle fut imprégnée par la profession de son papa qui lui était peintre de formation, faisant parti de ses merveilleux artisans, entre parenthèses dont mon oncle appartenait, qui font des miracles de création en trompe l’œil, en grisaille, faux bois, faux marbre, feuille d’or etc.

Elle appartient à la lignée des artistes autodidactes et il a été prouvé mainte fois que ce sont souvent les créateurs les plus motivés.

Le plaisir et l’étonnement de peindre

Ainsi Claudette Bazin-Mehani se mettra à la peinture simplement par plaisir, l’étonnement, juste pour se surprendre à devenir conteuse, à cultiver le jardin de l’enfance et à dessiner des tours Eiffel au milieu des océans. L’art tel que le pratique notre amie est un bain de jouvence et de liberté, hors de toutes écoles, sans règles particulières, la règle étant justement celle de ne pas en avoir, sauf celui du rêve et d’expression de l’imaginaire.

Claudette Bazin-Mehani est constamment en quête de pureté, de fraîcheur, elle raconte des histoires composées au fil de la vie. Elle tisse du rêve pour un monde qui en a de plus en plus besoin, elle applique des notes de couleurs là où tout est gris comme des terres brûlées par la folie des hommes.

Peintre du bonheur

Claudette Bazin-Mehani est un peintre du bonheur, dont l’imaginaire anime l’espace et renverse les conventions, elle s’est investie plus intensément dans la pratique picturale vers sa dix-huitième année, peut-être pour combler le vide d’un père disparu trop tôt. L’expression dite « naïve » s’est imposée naturellement. Les thèmes principaux de ses œuvres gravitent autour de la famille, des voyages, des contes et légendes, scènes de la vie quotidienne, jeux d’enfants le tout baignant dans un flot de couleurs dominantes et joyeuses.

Artiste reconnue, Claudette Bazin Mehani est présente dans de nombreux salons internationaux et diverses manifestations. Comme chacun d’entre nous elle a ses coups de cœur, c’est ainsi que Gustave Caillebotte et Carls Larson entrent dans son panthéon personnel.

La peinture a toujours été pour elle un moyen de communiquer, une porte ouverte sur le dialogue, l’ouverture aux autres, un mode de vie.

Et ne vous fiez pas simplement aux tableaux de petits ou moyens formats que vous découvrez en cimaises, car cette dernière est tout à fait capable de réaliser des fresques murales et la dernière en date «  Les quatre saisons » mesurait environ dix mètres sur deux.

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Michel Bénard

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