Poésie

Giovanni Dotoli poète de la lumière – Mario Selvaggio

Giovanni Dotoli poète de la lumière par Mario Selvaggio

Toute la poésie de Giovanni Dotoli est une recherche du salut. Il écrit dans ses Plis & replis de mémoire poétique[1] : « Comment être poète du salut – et la poésie n’est que salut –, sans se situer ‘entre’ terre et ciel ? L’image est un reflet du dévoilement qui a lieu au point où le poète plane. L’acte de planer, et je pense à Charles Baudelaire, ne signifie-t-il pas se placer entre ciel et terre, à la juste hauteur, pour voir le ciel et la terre ? La tension vers l’idéal part d’un lieu d’où la longue-vue du poète peut tout regarder, dans la trame de l’abstraction ».

Giovanni Dotoli plane

La poésie de Dotoli approche du mystère et du mysticisme. Pour lui, le poète et le mystique se croisent. Il écrit dans ce même livre[2] : « C’est bien cette ‘hauteur’ humaine qui permet au poète de garder sa lucidité, de consoler par la parole, de nous offrir un doux narcotique. Le point d’où il plane lui fait voir le dedans de l’être et le vaste éternel du ciel, dans la nuit obscure. La poésie n’est-elle pas une forme de prophétie ?

Ainsi la langue du poète est-elle médiatrice. Ainsi le poète est-il médiateur. Ainsi tenté-je d’être un passeur, à l’écoute de la musique de la terre et du ciel, pour la traduire sur la portée de la page. Les mille routes de l’espace de la poésie sont devant moi. Je vois des étincelles d’arc-en-ciel et le réel du temps qui passe. L’espace s’ouvre, pour me montrer le chemin de l’azur. Derrière la ligne entre mes deux horizons, là-bas et là-haut, je perçois enfin la ligne de la mer et des nuages légers ».

L’identité du poète 

La poésie de Dotoli est une initiative, a une fonction sacrée. Il illustre l’identité du poète, mais il parle de lui-même[3] : « Sa contemplation originelle est un refuge. Le poète est un témoin du salut. La poésie compense l’expérience nocturne et la mort. Son centre est un point spirituel. La poésie est l’équivalent profane de la démarche des mystiques. La dispersion du monde et sa violence se recomposent dans la poésie ». Dotoli écrit dans sa Défense et illustration de la poésie[4] : « L’expérience d’enfant du poète n’est pas un divertissement, ni un a parte, mais une lignée d’engagement, sur les traces de la mémoire, celle de tout être, et de tous les temps. Seul le poète pourra changer la vie, même aux moments les plus terribles de l’humanité.

La poésie sauve le monde 

La poésie sauve le monde. Elle s’achemine sur le chemin de l’oubli pour mieux crier la vérité, dans le silence de l’histoire. Elle est mémoire et actualité, formulation, image et existence pleine, instant et chemin de la conscience, projet et aveuglement, oubli et ouverture, sens de la vie et de la mort et joie enfantine, ciel et nuages, printemps et chaleur du lieu.

La poésie devient la garantie du rapport de l’être au monde. Elle nous annonce que science et poésie peuvent s’allier, pour lui redonner le chemin du cœur, dans le labyrinthe des périls qui sont devant nous.

Rêverie et plénitude 

Ce n’est pas une représentation mentale. C’est la rêverie de la réalité, un acte de présence en présence, une lumière illuminant d’amour et d’engagement, une instauration au centre de ce qui nous attend.

La poésie est toujours sur le chemin profond, celui de l’improbable qui se fait vérité de l’absolu ».

D’après Giovanni Dotoli, la poésie donne plénitude, évidence et confiance face à l’irréversible. Le poète est présent dans la vie et dans l’histoire. C’est par la poésie que l’on va à Dieu, c’est la poésie qui prononce « l’acte humain »[5]. Dotoli poursuit dans son livre majeur Défense et illustration de la poésie[6] : « L’espoir retrouve sa lignée ancestrale. Il est promesse de vie éternelle, résurrection, persévérance et charité, dans l’incertitude de l’avenir. ‘Nous autres venons après les dieux’[7], proclame Yves Bonnefoy. Oui, le poète est le dieu de l’histoire et de notre temps. Il ne se retire pas. Il lutte pour sauvegarder l’espoir, cette merveilleuse disposition du cœur qu’il attribue à son frère Arthur Rimbaud[8], laquelle nous ouvre le rideau de l’aube. La parole du poète sera toujours la parole qui sourd du silence, ‘le vin, la terre’, le ‘nouveau ciel’, ‘la première étoile’, enfin ‘notre avenir’ et ‘l’eau du rêve’[9] ».

La poésie mène au cœur 

Dotoli épouse les affirmations suivantes d’Octavio Paz : « La poésie est connaissance, salut, pouvoir, abandon. Opération capable de changer le monde, l’activité poétique est révolutionnaire par nature ; exercice spirituel, elle est une méthode de libération intérieure. La poésie révèle ce monde ; elle en crée un autre »[10].

D’après Dotoli, la poésie est la parole vraie de l’être, « celle qui mène à son cœur. Elle enflamme et accélère l’espérance »[11].

« Seule la poésie peut récupérer l’homme »[12]. Dotoli observe[13] : « La poésie prend en charge l’essentiel de l’homme, et donc son salut. Elle a une ‘tâche réconciliatrice’. Elle signale le vide et réduit les angoisses[14]. Sa sincérité donne un but à l’homme. Le feu et la réduction de l’Être humain aux cendres éternelles, à son annihilation finale, produisent la régénération ».

L’enfance devient sens et salut de la vie. Dotoli sait que le salut est « dans le vulnérable, dans l’un et dans le centre »[15]. On comprend pourquoi il est de toute son énergie contre ceux qui soutiennent que « fondamentalement, la poésie ne sert à rien »[16]. Toute sa poésie est un voyage au salut.

Lumière sur le monde 

Le poète est en marge, constate Dotoli, mais c’est une riche marginalité, qui produit connaissance, parole, voyage dans l’âme et par l’âme, champ de la vision, lumière sur le monde, philosophie de la vie, éclair, « réel absolu », comme le dit Novalis, valeur, essence, beauté cachée du monde, leçon de vie, santé de l’esprit[17].

Pierre Reverdy écrit dans Le livre de mon bord[18] : « La poésie n’est pas dans la réalité, elle est dans le rêve et l’illusion de l’homme, et la vie ne serait pas surmontable, pour l’homme, sans la poésie. C’est pourquoi, bons ou mauvais, il n’y a pas d’époque sans poètes. On se passerait plutôt de chaudronniers ».

Giovanni Dotoli est sur ce même chemin. Pour lui, la poésie est « une contemplation intérieure » et une « réflexion originelle »[19]. Friedrich Novalis est très clair : « La poésie élève chaque individu à la totalité à travers une opération de connexion qui lui est propre »[20], en poursuivant[21] : « La poésie est le grand art de construction de la santé transcendantale. Le poète est par conséquent le médecin transcendantal. La poésie agit selon son bon plaisir avec la douleur et l’envie – le plaisir et le déplaisir – l’erreur et la vérité – la santé et la maladie – elle mêle tout en vue du but suprême : l’élévation de l’homme par-dessus lui-même. La poésie dissout un être étranger en être propre ».

La poésie est guérisseuse 

C’est la lignée profonde de la poésie de l’auteur de Je la Vie et de La Rosa del Punto. Pour Dotoli, la poésie est guérisseuse. Toute douleur – le cas exemplaire est celui de Charles Baudelaire[22] – est soignée par la parole poétique. L’appel du poète est un appel de salut. Il délivre la langue pour lui donner le vertige de la magie salvatrice.

Paul Celan confirme cette tâche de la poésie[23] : « Les poèmes sont toujours en route sont en relation avec quelque chose, tendus vers quelque chose. Vers quoi ? Vers quelque chose qui se tient ouvert et pourrait être habité, vers un Toi auquel on pourrait parler peut-être, vers une réalité proche d’une parole ».

C’est un cheminement salutaire, une flamme pour montrer la voie à suivre. Le cri du poète Dotoli est un cri de sauvetage. Sa poésie a un pouvoir de méditation active, de vérité inéluctable, d’unité du monde, de vérité de ce qui est, une vérité simple qui est dans les choses et devant nous, d’émotion de pratique de la vérité, en étant fidèle à soi-même.

L’être est tout. Il sait qu’il ne sait pas, et se donne à la poésie pour contribuer au salut du monde. L’espoir dotolien se fait créateur.

Dans son recueil Espérance, Dotoli écrit[24] :

Ancrons l’espérance dans la clarté

Face aux ténèbres des vieux flambeaux

À la lisière de la route des étoiles

Éloignons les stèles de la barbarie

Ombres de femmes condamnées

Là-bas sur la route du mal

Libérons-les de tout esclavage

Plantons le drapeau de liberté

Voici le dernier poème du recueil dotolien, Espérance[25] :

Phares invisibles de l’âme

Sur la neige des étincelles

Partons sur les voiliers d’Espérance

Vers l’océan de Fraternité

Sillons clairs de la Raison

Arrêtons l’agonie du monde

Marchons la main dans la main

Vers le feu de la Lumière

Malgré tout, l’espoir est dans nos mais : c’est un message fondamental, par nos temps de détresse et de solitude. Encore une fois, Giovanni Dotoli suit Gaston Bachelard[26] : « Dès que l’on met le langage à sa place, à la pointe même de l’évolution humaine, il se révèle dans sa double efficacité ; il met en nous ses vertus de clarté et ses forces de rêve. Connaître vraiment les images du verbe, les images qui vivent sous nos pensées, dont vivent nos pensées, donnerait une promotion naturelle à nos pensées. Une philosophie qui s’occupe du destin humain doit donc non seulement avouer ses images, mais s’adapter à ses images, continuer le mouvement de ses images. Elle doit être franchement langage vivant. Elle doit franchement étudier l’homme littéraire, car l’homme littéraire est une somme de la méditation et de l’expression, une somme de la pensée et du rêve ».

Le poète Dotoli déploie ses ailes et libère et purifie l’air, par la centralisation de son moi. Il montre une parole d’ascension, le voyage au ciel bleu, le bonheur à portée de main. Il suffit de suivre soi-même, d’arracher le mal, de faire un bon usage de la vie, de choisir sa destinée par les actes quotidiens, de suivre son naturel, de proclamer sa propre liberté intérieure.

C’est l’énergie du poème qui fait vivre la poésie, en exerçant un pouvoir de salut. Un livre de Giovanni Dotoli consacré à son regretté ami Henri Meschonnic porte comme titre : « La force dans le langage ». Lecture d’Henri Meschonnic[27]. Oui, la poésie a une « force », une énergie d’après Meschonnic. C’est pourquoi la dédicace du recueil Il fiume della vita est d’une clarté solaire : « Alla forza della poesia », « À la force de la poésie ».

La poésie nous aide à vivre, et même à mieux vivre. Chaque existence humaine y trouve sa parole. La poésie nous aide à espérer. Elle est un livre d’espérance, ouvert sur les routes de l’univers. Pour Dotoli, elle nous dit que l’amour est source de vie et voie pour accéder au monde. La poésie bat toute crise de l’espérance, par ses illuminations.

La poésie fait respirer, voir, voyager, mener la vie d’après une éthique – voir Henri Meschonnic –, signaler que le salut est dans la passion de la vie et dans la paix[28].

La poésie de Giovanni Dotoli est un espace de méditation. Elle est parfois même prière. C’est une poétique du réel projeté vers l’imaginaire sauveur.

Dotoli est en accord avec le poète persan Mohammad Ali Sépânlou, quand celui-ci écrit[29] : « Quelles sont les relations de la poésie avec la raison, le sentiment, la vérité, le rêve ? Chacun écrit selon des processus différents. Un élément trouvé dans mes rêves, nocturnes ou diurnes, dans un mot prononcé, une image, un film, un son, me conduit à saisir une loupe et à chercher à l’intérieur de ce premier élément un autre élément qui devient une clé d’accès vers un monde enfoui en moi.

Ainsi, pour ce qui me concerne, le poème commence par un rêve et finit par une libération, qui peut éventuellement, à son tour, engendre un nouvel éveil ou un autre rêve. Cette dilatation du mot est un processus commun à nombre de poètes, mais les produits de cette forme de découverte – ou de cette alchimie, selon Rimbaud – sont très différents. Tout aussi différents sont les expériences de ceux qui lisent le poème et l’accueillent en eux ».

Manifeste pour la poésie 

Et Dotoli de se poser le grand problème de la poésie face aux nouvelles technologies qui avancent au jour le jour, jusqu’à nous détruire. À ce propos, son Manifeste pour la poésie du troisième millénaire, daté du 1e mars 2018, est capital. Il y proclame[30] :

Ni fragilité du poète ni fragilité de la poésie.

Étonnement d’habitation.

Nudité des choses et regard rythmique.

La poésie ne connaîtra pas de naufrage.

Elle sera illumination de la science.

Le mystère s’ouvrira comme une amande.

Le soleil sera son ami.

La science se fera légère.

Bateau ivre qui nous enivrera.

Son obscure métaphysique sera éclair de lampe.

Le monde changera, au fur et à mesure.

La poésie sera sa gardienne, sa fidèle compagne.

Autre cri : fin des doutes et de la souffrance !

La poésie répondra par son sens de l’irrationnel, son embrassement avec la douleur.

Elle en sera la clef, pour ouvrir la vie et son langage.

La poésie aura une réponse pour tout.

Notre peur se dissoudra dans sa profondeur.

Elle caressera ordinateurs et machines.

Elle enchantera le néant qui nous opprime.

L’homme respirera en poète, sur le chemin du monde.

Non, la poésie ne sera pas témoignage.

Elle sera pierre de voûte et carrefour, signal d’espace et permanence d’essentiel.

Elle gardera les clefs de l’avenir.

Elle ira au-delà de la science.

Elle donnera ce que la science ne pourra pas donner.

L’ailleurs sera à côté de nous.

Il sera l’ange gardien de notre table.

La poésie guérira nos blessures, distribuera les étincelles des permanences, éclatera par gestes de beauté, sera outre-lumière et outre-lieu.

La poésie sera au centre.

Elle sera le centre.

L’homme dit moderne s’illuminera de dense parole de poésie.

Sa voix parlera avec la nature, l’arbre et la pierre, l’eau et les étoiles, l’herbe et la lune, la neige et le feu.

La poésie sera la lampe de la science.

Lampe éternelle, sur la flamme de l’origine,

Au cœur de l’Un.

On ne parlera plus d’utilité de la poésie.

On ne dira plus :

Où va la poésie ?

On ne se demandera plus :

Qui est le poète ?

C’est quoi un poème ?

L’énergie de la poésie sera la force de la vie.

Vive la poésie, notre salvatrice !

Ainsi, la poésie ne pourra pas mourir. Pour Dotoli, elle aura une grande responsabilité à l’égard de la science : dire le pourquoi des choses et du monde, face au comment prononcé par sa sœur.

Dotoli épouse les affirmations suivantes de Max Jacob[31] : « Croyez bien que la bouche parle de l’abondance du cœur. Si vous êtes un beau cœur et un beau cerveau vous créerez de la beauté. Sinon vous créerez de la laideur, car le démon ne crée pas de la beauté. Les créateurs de sublime étaient sublimes dans leur vie. La bassesse de la littérature du XXe siècle vient de ce que c’est une époque basse, calculatrice, l’inventeuse du système D et autres ignominies ».

La poésie parle par la bouche du poète Dotoli. Elle se révèle, elle indique le chemin à suivre, elle désigne le temps de l’éternité.

Giovanni Dotoli l’augustinien sait que vivre en poésie c’est vivre dans l’éternel, être dans l’immensité de l’espace, trouver la vraie vie, en « danseur de l’instant »[32].

Dotoli vit le monde en poète. Il est enraciné sur la terre et au ciel. Il habite la planète et l’univers. Il croit dans l’énergie de la parole. L’horizon spéculatif ne l’intéresse pas. Il a une vocation ontologique. Avec ses confrères Arthur Rimbaud, Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine, Guillaume Apollinaire, Yves Bonnefoy, Giacomo Leopardi et Philippe Jaccottet, il proclame la vertu de la parole poétique.

En retournant en amont, Giovanni Dotoli regarde l’avenir, de l’homme et de la poésie. Habiter poétiquement est pour lui un impératif solennel. L’énigme de la beauté est partout dans ses innombrables livres de poèmes.

Pour Dotoli, la poésie a un avenir ouvert[33].

Il faut le lire.

Son message d’amour et de salut est un modèle pour nos temps si vides de perspective humaine.

Mario Selvaggio

Université de Cagliari

Giovanni Dotoli poète de la lumière - Mario Selvaggio

[1] Giovanni Dotoli, Plis & replis de mémoire poétique. Entretien avec Rome Deguergue, Fasano – Rochefort du Gard, Schena Editore – Alain Lucien Benoit, « Poesia e racconto n° 26 », 2004, p. 91.

[2] Ibid., p. 92.

[3] Ibid., p. 94.

[4] Giovanni Dotoli, Défense et illustration de la poésie, Alberobello – Paris, Editrice AGA – Éditions L’Harmattan, « L’Orizzonte n° 59 », 2019, p. 41.

[5] Ibid., p. 42.

[6] Ibid.

[7] Yves Bonnefoy, L’acte et le lieu de la poésie, in L’Improbable, Paris, Mercure de France, 1959, p. 109.

[8] Yves Bonnefoy, Rimbaud par lui-même, Paris, Éditions du Seuil, « Écrivains de toujours n° 54 », 1961, 188 p.

[9] Yves Bonnefoy, Les planches courbes, Paris, Mercure de France, 2001, p. 71, 72 et 73.

[10] Cit. in Jérôme Duhamel, La passion des livres. Quand les écrivains parlent de la littérature, de l’art d’écrire et de la lecture, Paris, Albin Michel, 2003, p. 438.

[11] Giovanni Dotoli, Défense et illustration de la poésie, cit., p. 45, et Alessandro D’Avenia, L’art d’être fragile. Comment un poète peut sauver ta vie, traduit de l’italien par Georges Zagara, Paris, Presses Universitaires de France, 2018, p. 57 et suiv.

[12] Giuseppe Ungaretti, préface à Vita di un uomo, traduction de Gérard Pfister, in « La poésie, c’est autre chose ». 1001 définitions de la poésie, sous la direction de Gérard Pfister, Paris, Arfuyen, 2008, p. 202.

[13] Giovanni Dotoli, Défense et illustration de la poésie, cit., p. 55.

[14] Mohammed Boughali, S. Stétié. Un poète vêtu de terre, Paris, Publisud, 1996, p. 76.

[15] Giovanni Dotoli, Défense et illustration de la poésie, cit., p. 146.

[16] Christian Hubin, La forêt en fragments, Paris, José Corti, 1987, p. 38.

[17] « La poésie, c’est autre chose ». 1001 définitions de la poésie, sous la direction de Gérard Pfister, cit., p. 41 et suiv.

[18] Pierre Reverdy, Le livre de mon bord, cit. in Ibid., p. 216.

[19] Friedrich Novalis, Poésie, réel absolu, fragments traduits par Laurent Margantin, avant-propos de Frédéric Brun, Paris, SUS, 1999, p. 39.

[20] Ibid., p. 12.

[21] Ibid., p. 57.

[22] Giovanni Dotoli, La douleur de Baudedaire, Paris, Hermann Éditeurs, « Vertige de la langue », 2019.

[23] Paul Celan, cit. in Dominique de Villepin, Éloge des voleurs de feu, Paris, Gallimard, 2003, p. 390.

[24] Giovanni Dotoli, Espérance, Paris, Éditions Lanore, « Alchimies Poétiques », 2006, p. 19.

[25] Ibid., p. 85.

[26] Gaston Bachelard, L’air et les songes. Essai sur l’imagination du mouvement, Paris, José Corti, « Le Livre de Poche », [1943], 2001, p. 347.

[27] Giovanni Dotoli, « La force dans le langage ». Lecture d’Henri Meschonnic, préface d’Alain Rey, Paris, Hermann Éditeurs, « Vertige de la langue », 2014, 262 p.

[28] Giovanni Dotoli vient de publier un livre exemplaire, à ce titre : La paix un bien commun, Alberobello – Paris, Editrice AGA – L’Harmattan, 2020, 148 p., qui s’achève sur son « Le poème de la paix ».

[29] Mohammad Ali Sépânlou, Une voie de libération, in L’ardeur du poème. Réflexions des poètes sur la poésie, « Europe », mars 2002, n° 875, p. 226.

[30] Giovanni Dotoli, Manifeste pour la poésie du troisième millénaire, traduction en anglais de R.-L. Étienne Barnett, traduction en italien de Mario Selvaggio, traduction en espagnol d’Encarnación Medina Arjona, Alberobello – Paris, Editrice AGA – L’Harmattan, « L’Orizzonte n° 26 », 2018, p. 12-13.

[31] Max Jacob, Conseils à un jeune poète suivis de Conseil à un étudiant, Paris, Gallimard, [1945 et 1972], 2009, p. 29.

[32] Claude Vigée, Habiter le monde en poète, [2006], cit. in Anthologie manifeste. Habiter poétiquement le monde, conception, choix de textes et avant-propos par Frédéric Brun, Paris, Poesis, 2016, p. 306.

[33] Cf. ses livres La poésie française au début du troisième millénaire ou L’énigme fragile, Fasano – Paris, Schena Editore – Presses de l’Université de Paris-Sorbonne, « Biblioteca della Ricerca. Cultura straniera n° 120 », 2002, 138 p., et Langage et langue de la poésie française contemporaine, Paris, Hermann Éditeurs, « Vertige de la langue », 2015, 250 p.

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Souffle inédit

Magazine d'art et de culture. Une invitation à vivre l'art. Souffle inédit est inscrit à la Bibliothèque nationale de France sous le numéro ISSN 2739-879X.

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